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Kabbale et Tarot,
méditation sur la lame XVII
Auteurs : Attila et Aude, le 1er avril 2007
Nous désirons partager avec vous l’expérience d’une invocation kabbalistique, que nous avons faite au Cercle d'occultisme d'Aether. Nous y appelons la force de la dix-septième lame du Tarot, l’Etoile, en utilisant la Kabbale.
Assis en cercle, nous commençons par remplir l’espace de lumière en psalmodiant le mot « Aur » ou « Aour ». Ce terme kabbalistique signifie « Lumière ». En prononçant la lettre A, nous visualisons une source lumineuse naître au centre du groupe, au son OU nous faisons se répandre cette lumière dans toutes les directions, et au son R nous l'imaginons se diffuser encore plus loin et dépasser les murs de notre pièce. Plus nous répétons Aour, plus la cohésion se fait entre nous ; nous sentons l’air devenir plus subtil et plus fin. Nous tournons ensuite notre conscience vers la nature infinie de la lumière, en psalmodiant la formule « En Soph Aur », l’Essence lumineuse et infinie. Nous tournons ainsi l’invocation vers l'omniprésence de l’énergie lumineuse.
Sentant cette atmosphère s’illuminer, Attila (qui dirige la pratique) continue par une harmonisation de notre être. Pour cela, il utilise les trois lettres mères de la Kabbale : Aleph – Mem – Shin. Aleph est le symbole de l’élément Air et on le situe dans la poitrine, Mem celui de l’élément Eau et on le rattache au ventre, enfin Shin est représenté par l’élément Feu et situé dans la tête. Cette correspondance entre les lettres mères, les éléments et les parties du corps vient du Sepher Yetsirah. Nous appliquons cette correspondance en répétant l’une à la suite de l’autre les trois lettres mères, en plaçant à chaque fois notre conscience dans les zones du corps correspondantes et en y voyant l’élément associé. « Aleph, Mem, Shin … Aleph, Mem, Shin …Aleph … ». Plus nous répétons ces lettres, plus nous ressentons l’équilibre se faire en nous. Nos émotions et nos pensées s’apaisent.
En Kabbale, l’arbre des sephirot symbolise les dix principes de l’Univers et du Divin. Kether est la Couronne, elle représente l’aspect le plus visible et perceptible d’En Soph Aur, l’Essence lumineuse et infinie ; Kether est la couronne qui est sur notre tête. Tiphereth est la Beauté de l’Amour ; elle siège dans notre cœur, au centre de la poitrine. Yesod est le Fondement. A l’aide de ces trois sephirot, nous continuons à nous harmoniser, à équilibrer l’esprit, le cœur et le corps. « Kether, Tiphereth, Yesod … Kether, Tiphereth, Yesod … Kether, Tiphereth, Yesod … ». Tout en les récitant, Attila appuie ces sons par une gestuelle : à Kether, il éleve ses mains vers le haut, à Tiphereth, il les joint au cœur et à Yesod, il tient son ventre des mains. Cette récitation est très puissante et très prenante. Chacun d’entre nous se sent envahi par ces forces, dans son mental, son cœur et son corps. Nous sentons la maîtrise de notre esprit sur ces énergies.
Lorsque nous sommes suffisamment harmonisés, nous tournons notre conscience vers l’astral qui nous entoure. Pour cela, nous utilisons l’invocation à Nahash, le grand serpent, le grand agent magique. C’est le dragon, symbole des courants astraux, c’est l’Ether, Celui qui porte le monde. Nahash est le fleuve de la vie, le grand courant de l’énergie vitale. Nous récitons ensemble Nahash pour densifier sa présence autour de nous. Nous l’appelons à nous et le visualisons en train de nous enserrer de ses anneaux. Nous psalmodions son nom et sentons sa présence sinueuse autour de nous. Sa présence se densifie parmi nous et est très tangible pour chacun d’entre nous. L’astral se fait de plus en plus présent. Nous continuons à l’invoquer durant une dizaine de minutes sur des tons et des rythmes différents.
Sentant qu’il est assez densifié par notre appel, Attila continue à faire avancer la pratique. « Tout comme la jeune fille de la lame XVII, voyons-nous nus. Sentons qu’au fur et à mesure nous laissons tomber nos vêtements et nos parures afin de nous présenter tels que nous sommes devant Nahash. Pour cela, utilisons la dix-septième lettre hébraïque, Pé. Pé est la bouche, le souffle. C’est la source du verbe créateur, le souffle qui donne vie. » Tout en récitant le son Pé doucement et lentement, nous imaginons que nous nous dévêtons de tout ce qui est superflu, que nous nous dénudons pour nous offrir dans notre nature réelle.
« Comme à l’heure de notre naissance, comme à l’heure de notre mort, nous sommes nus ». En psalmodiant ce son Pé, nous nous sentons devenir de plus en plus transparents. La répétition de cette vibration est comme une pluie qui nettoie nos corps de leurs fardeaux, bons comme mauvais. Pé nous lave du poids de nos pulsions, de nos émotions et de nos pensées. Pé souffle sa force vitale sur nos corps physique comme subtils.
« Tout comme cette jeune femme déverse le fardeau de ses deux jarres dans le courant d’eau à ses pieds, de même déversez les charges de vos deux polarités dans Nahash. Déversez votre amour et votre haine, votre lumière et votre obscurité, votre courage et vos peurs en Nahash. Videz vos jarres en lui. » Tout en récitant Pé, nous offrons à Nahash toutes nos énergies et nous nous sentons nous vider. Nos corps deviennent des jarres vides, nous ne ressentons plus de différence entre ce qu’il y a en nous et à l’extérieur de nous. Nous nous sentons de plus en plus nus, de plus en plus purifiés et transparents.
A la fin de cette pratique, nous nous sentons harmonisés et purifiés, comme si notre énergie intérieure a été remplacée ou renouvelée. Nous nous sentons pleins de sérénité et de confiance.
L’usage de la Kabbale en invocation nous remplit toujours de lumière et de sagesse. Expérimentez-la vous aussi et n’hésitez pas à nous faire part de vos expériences.
© Copyright 2007. Aude et Attila Markus. Tous droits réservés.
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